Quatrième de couverture :
Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...
Mon avis:
Je ne pensais pas du tout lire (relire ?) ce livre quand une de mes amies l'a prêté à mon fils pour le lycée, du coup je me suis dit que c'était l'occasion de le lire et éventuellement de combler une lacune. Et c'est chose faite.
Le livre commence par l'annonce du décès de la mère du narrateur, le style est direct, les phrases sont courtes. On enchaîne sur son retour à sa vie de célibataire à Alger sans qu'il soit très préoccupé par l'évènement qui vient d'arriver.
Dès le début le narrateur a toujours l'air un peu extérieur à ce qui lui arrive un peu comme un observateur, comme un étranger. Ceci est encore plus flagrant quand des évènements graves surviennent et que sa vie est en jeu.
J'ai apprécié cette lecture mais je ne pense pas que mon fils soit du même avis que le mien (il m'a dit 'Bof !'), je me demande même s'il a vraiment lu le livre dans son intégralité .....
Livre prêté par une amie