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Quatrième de couverture :
On ne disparaît pas impunément d'une maison de retraite
avec des pensionnaires qui ont pris la poudre d'escampette.
La jeune Blanche, animatrice de l'atelier d'écriture,
complice malgré elle, le sait bien. L'improbable gang en cavale est
mené par un petit bout de femme en fauteuil roulant,
une septuagénaire qui perd gentiment la
boule, et deux papis flingueurs armés d'un pétard et d'une canne de
mousquetaire.
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Ces vieux-là gardent le poing levé et sont décidés â
faire danser encore un peu le monde sous leurs pieds. Une utopie
du troisième âge, dont les héros ne sont ni sages ni
assoupis.
Subtil, drôle et désinhibé, Je vais beaucoup mieux que mes copains morts insuffle un ébouriffant vent de liberté, à rebours des préjugés.
Mon avis :
Blanche est animatrice dans une maison de retraite, pour son atelier d'écriture elle demande aux
résidents qui participent de partager des objets, des émotions. De fil en aiguille on en apprend un peu plus sur chacun d'entre eux, sur leurs souvenirs, sur leurs vies, leurs désirs.
Blanche aussi a des émotions, des douleurs, des souvenirs à partager.
Ces retraités ont l'air plutôt calmes et gentils mais ... une drôle de surprise
attend Blanche. A partir de ce moment, cela devient un peu loufoque et pas très réaliste mais j'ai aimé.
J'ai lu ce livre presque d'une seule traite, cela m'a rappelé les quelques séances
de lecture que j'avais faites avec une amie dans une maison de retraite. A partir de textes ils nous évoquaient leurs souvenirs. Ça partait parfois un peu dans tous les sens comme dans l'atelier
de Blanche dont il est question dans ce livre.
Certains passages sont émouvants et le ton m'a paru assez juste. J'ai été un peu
surprise au début par les nombreuses scènes de la vie sexuelle de Blanche mais elles ont leur explication par la suite.
J'ai retrouvé des pensées que pouvaient avoir mes grands-parents qui ont vécu très
longtemps, ils avaient encore le désir et l'envie de beaucoup de choses mais pas toujours l'énergie et les capacités physiques qui correspondaient.
Voici une photo qui illustre très bien ce livre, je l'aime beaucoup, j'ai fait des
recherches pour savoir si je pouvais la publier mais je n'ai rien trouvé. Elle avait été partagée sur FB avec ce titre : "L'età dell'uomo, vista dal di dentro, è eterna
giovinezza." Hugo Von Hofmannsthal, Il libro degli
amici, 1922
Livre offert par mon mari,
la semaine dernière,
en clin d'œil à mon travail en
maison de retraite