Quatrième de couverture : 1931, l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Canaques. |
Qu'à cela ne tienne ! Les « cannibales » seront
expédiés.
Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule
l'intrigue sur fond du Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition -tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en
Nouvelle-Calédonie.
Mon avis :
Je trouve qu'il a fière allure ce Canaque de la couverture, mais quand je pense à ce qu'ils ont vécu lors de cette
exposition coloniale, ça fait froid dans le dos. Ils sont pris pour des animaux, des bêtes curieuses et sauvages, en deux mots pour des cannibales.
C'est un vieux Canaque qui explique ce qui lui est arrivé quand il était jeune avec d'autres personnes de son village. C'est très bien raconté et on visualise parfaitement les lieux et les faits qui s'y déroulent.
Certains passages sont poignants, d'autres révoltants mais j'ai trouvé ce livre un peu court (108 pages), j'aurais aimé en apprendre un peu plus sur ce peuple, ce n'était pas le sujet du livre.
Livre emprunté
à mes enfants
Découvert par hasard
dans l'étagère de Miss P.
Etudié au lycée je crois.