Quatrième de couverture : Marthe vit à la ferme avec ses parents et son frère Léonce. Le père est mutique et violent, mais l'amour de la mère, l'enfance de Léonce et la chaleur des bêtes font tout le bonheur de vivre. À seize ans, elle rencontre Florent et découvre que les corps peuvent aussi être doux. Deux ans plus tard, le drame survient. Les fleurs sont piétinées, mais la catastrophe laisse intacts l'amour du petit frère et celui des mots. Une histoire bouleversante et charnelle, une langue d'une puissance étincelante : la voix de Marthe, musicale et nue, accompagnera le lecteur pour longtemps. |
Mon avis :
Dès la première page, on sait qu'un drame va arriver. "J'écris mon histoire pour oublier que nous n'existons plus" p.7
Le sujet de la violence familiale est terrible, cela me fait toujours froid dans le dos. "Je n'arrive pas à parler de Papa qui fauche notre enfance, fouette nos lèvres, crache sur Sony et revient se moucher dans nos vies, le premier qui se sauve marque une maman" p.12
"Quand la tristesse vient miauler dans mes jambes, je la prends sur mes genoux, j'appose mes mains de guérisseuse et je t'offre mon dos rond." p.49
Il y a beaucoup de belles phrases dans ce livre, mais également des phrases sans ponctuation ou avec des majuscules inattendues, cela m'a gênée.
D'autre part, trop de phrases au style très recherché nuisent à la fluidité de ma lecture.
Je préfère un style plus simple qui fait moins "forcé".
Les avis de Canel et Mr, Les jardins d'Hélène et Jérôme.
Livre emprunté à la |
6/6 |