Quatrième de couverture : Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques mois, et élève une fille qui n'est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam, pourvoyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse... |
Dans le gîte qu'elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la vie de Christo, l'artiste qui voile les choses pour mieux les révéler.
Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer, avec Philippe et Gaby un lien qui n'a rien d'évident : Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d'enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s'écoule, le froid s'installe, la neige arrive... Curtil sera-t-il là pour Noël ?
Avec une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les non-dits du lien familial et éclaire la part d'absolu que chacun porte en soi. Pénétrant comme une brume, doux comme un soleil d'hiver et imprévisible comme un lac gelé, Une part de ciel est un roman d'atmosphère à la tendresse fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de possibles futurs.
Mon avis :
J'ai souvent du mal à trouver les mots pour un livre que j'ai adoré mais c'est aussi le cas pour un livre que je n'ai pas tellement aimé.
Je me trouve dans la deuxième catégorie pour ce livre de Claudie Gallay que j'aurais voulu apprécier.
Carole arrive dans le village de son enfance début décembre et un chapitre par jour va nous permettre de la suivre dans les retrouvailles avec les lieux et les personnes.
Je crois que j'aurais aimé ce livre s'il avait été moins long car j'ai trouvé qu'on tournait un peu en rond à parler toujours des mêmes évènements. Et en plus, il ne se passe vraiment pas grand chose.
J'ai été gênée par le café "à" Francky, la serveuse "à" Francky, nous nous battons avec nos enfants pour qu'ils n'emploient pas ce genre de tournure. Dans notre région beaucoup de gens parlent comme ça et cela me fait vraiment bizarre, pourtant nous y sommes maintenant depuis 23 ans... Nos enfants en font maintenant parfois la remarque à leurs copains et copines....
Revenons à nos moutons, j'ai quand même trouvé que les personnages étaient attachants et j'ai aimé me retrouver dans cette ambiance de village de montagne.
La quatrième de couverture est fidèle au livre, il ne se passe pas grand chose de plus ....
J'avais bien aimé L'amour est une île du même auteur et aussi Les déferlantes (lu avant la création de mon blog).
5/6 |
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