Quatrième de couverture : « L'amour, ce mot ne finit pas de bégayer en elle, violent et incertain. Sa profondeur, sa vérité ne cessent de lui échapper, depuis l'enfance, depuis toujours, reculant chaque fois qu'elle croit l'approcher au plus près, au plus brûlant. L'amour, un mot hagard. » Tout en évocations lumineuses, habité par la grâce et la magie d'une écriture à la musicalité parfaite, Petites scènes capitales s'attache au parcours de Lili, née dans l'après-guerre, qui ne sait comment affronter les béances d'une enfance sans mère et les mystères de la disparition. |
Et si l'énigme de son existence ne cesse de s'approfondir, c'est en scènes aussi fugitives qu'essentielles qu'elle en recrée la trame, en instantanés où la conscience et l'émotion captent l'essence des choses, effroi et éblouissement mêlés.
Mon avis :
Lili a cinq ans au début du livre et nous allons la suivre par petites tranches de vie pendant quelques dizaines d'années.
Lili se retrouve malgré elle au sein d'une famille recomposée ce qui n'est pas très courant en cette période d'après-guerre. "Est-elle donc vouée à ne toujours occuper qu'un strapontin au fond du théâtre affectif de la famille ?"
Les relations avec son père sont compliquées. "Pourquoi fait-il preuve de tant de délicatesse quand il lui sert un grand vin, et de maladresse aussi blessante quand il lui parle de sa mère, et d'elle-même ?"
Ce livre n'est pas très gai, plusieurs drames jalonnent la vie de Lili, il va falloir qu'elle essaie de se construire.
"La liberté, comme l'amour, a un coût, celui de l'intranquillité, ni l'un ni l'autre ne sont jamais acquis".
J'ai surtout aimé tout ce qui se passe avant mai 1968, la jeunesse et l'adolescence de Lili. J'ai aimé ce que l'auteur en dit. Sa vie d'adulte m'a moins intéressée et j'y ai donc trouvé des longueurs.
En revanche, la toute fin du livre est chouette avec un passage sur un voyage en train durant lequel il se passe quelque chose d'original et qui m'a plu.
Un avis mitigé mais pas totalement négatif loin de là.
L'avis d'Enna, tout frais d'hier !
Livre emprunté à la |
8/12 |