Quatrième de couverture :
Marianne découvre parmi les archives de son père un étrange carnet.
Il contient des pages entières d’avis de recherche découpés dans des journaux.
Avec ces filles perdues qu’il faut bien retrouver, cela devient aussi l’histoire de Marc, le détective engagé par Marianne.
Et puis il y a les pères, partout. comme des ombres inquiétantes.
Ces pères qui ont traversé 68 et qui n’ont transmis à leurs enfants, pour se défendre, qu’un certain goût pour la liberté…
Mon avis :
C'est Marianne qui initie l'histoire en trouvant un carnet dans les affaires de son père. Mais ensuite c'est Marc qu'on suit à la recherche de toutes ces filles dont les avis de recherche sont dans ce fameux carnet.
C'est une histoire de père, Marc divorcé qui a deux filles, Marianne qui a un père mourant et toutes ces filles disparues dont on découvre un pan de vie en même temps que Marc.
C'est agréable à lire, mais je n'ai pas spécialement accroché à l'histoire. C'est surtout une histoire qui fait réfléchir sur le rôle et la place du père dans la vie de ses filles essentiellement.
C'est un peu dérangeant de se dire que tant de choses peuvent se passer en fonction de ce qui se vit dans les familles.
C'est un peu décousu, entre des bouts de la vie de Marianne et son métier qui la fait voyager en train, la vie de Marc et la vie des filles disparues.
Je me suis posée des questions : où se situe le père de mes enfants dans tous ces pères différents qui peuvent exister, où se situe mon père et quelle influence a-t-il eu sur ma vie ? Il y a de nombreuses façons d'être père, et nous sommes chacune influencée par ce que nous avons vécu avec le nôtre.
J'ai une impression mitigée sur ce livre et je n'arrive pas trop à déterminer pourquoi.
Livre voyageur de Liliba pour qui c'est un très beau moment de lecture.