Quatrième de couverture :
Dans la lignée de Testament à l'anglaise de Jonathan Coe, une relecture très moderne du roman d'atmosphère à la
Agatha Christie, orchestrée avec une précision et une virtuosité diaboliques par le nouvel enfant chéri des lettres anglaises.
1934. Londres. Lydia Langstone fuit la haute société anglaise et un mari violent pour trouver refuge dans une
petite pension de famille sise Bleeding Heart Square. Privée des privilèges que lui conférait son statut social, elle tente de renouer avec une vie plus modeste, plus indépendante aussi. Mais
très vite Lydia se trouve confrontée à d'étranges événements.
Qui est cet homme qui semble surveiller nuit et jour les allées et venues dans la maison ? Qu'est devenue Miss
Penhow, l'ancienne propriétaire de la pension, mystérieusement disparue ? Enfin, qui envoie des morceaux de coeur en décomposition à Joseph Serridge, le dernier pensionnaire à avoir vu Miss
Penhow vivante ? Selon la légende londonienne, le diable danse à Bleeding Heart Square, cette fois il serait plutôt tapi dans l'ombre, en silence, attendant son heure.
Avec ce récit à la construction géniale, Andrew Taylor conjugue l'atmosphère si particulière des romans anglais et
une efficacité toute moderne. Maître de la manipulation, il entraîne le lecteur dans un labyrinthe fabuleux, jusqu'à un retournement final totalement imprévisible. Une révélation
!
Mon avis :
Cette histoire se passe entre les deux guerres mais j'ai souvent eu l'impression qu'elle se passait plutôt au
19éme siècle. Cela est particulièrement dû à l'ambiance et l'atmosphère de ce vieux quartier de Londres, à cette maison où l'on peut louer des chambres avec salle de bains et
cuisine communes, sans grand confort.
Les personnages sont assez pittoresques et plus ou moins sympathiques, certains sont même vraiment inquiétants.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Lydia qui quitte son mari à une époque où cela ne se faisait pas ou peu, elle doit subvenir elle-même à ses besoins et chercher un travail. Elle est volontaire
et résiste à ceux qui lui disent de réintégrer le foyer conjugal.
Le rebondissement final m'a laissée un peu dubitative, cela fait un peu "trop", mais mon impression globale de lecture est tout à fait positive.
Livre prêté par Canel : Merci !
catégorie loisir + lieu