Quatrième de couverture : " Je vous ai accordé une salle. Une salle, vous savez, ça n'a pas de prix. C'est la 229, bâtiment G. G229. Allez chercher la clé chez la concierge. Bon, je crois que cet entretien est terminé. Nous nous croiserons souvent désormais. Bienvenue ici. " Je remercie le proviseur, mais il ne m'écoute déjà plus. Un proviseur, ça a beaucoup de choses à penser. Un prof, non.. Un prof, ça ne pense qu'à une chose, ses classes. Puis soudain, il est de nouveau là, présent. Il me fixe. Il dit : " Le plus dur, dans le métier, vous savez, c'est de manier le on et le je." |
Je réponds que euh, je ne suis pas sûr de comprendre. " C'est une institution, l'école. Vous entrez dans un bulldozer. Il faut arriver à en devenir membre sans perdre son individualité. Ce n'est pas aussi facile qu'on le croit, vous verrez. Le on et le je. Réfléchissez-y. Bonne chance ! "
Mon avis :
Jean-Philippe Blondel est un auteur qui est aussi professeur d'anglais dans un lycée, c'est de son métier qu'il vient nous parler
dans ce livre.
Je ne suis pas du tout, du tout dans l'enseignement et j'ai lu ce livre en me situant plutôt du côté des
parents d'élèves (mes garçons sont au lycée) ou alors en tant qu'ancienne lycéenne (ça date un peu ...).
Professeur : Un métier que j'admire mais qui ne m'a jamais, jamais tentée, j'admire surtout les personnes qui l'exercent et particulièrement en collège ou en lycée. Ce que j'entends à la maison,
de la part de mes ados, ne me fera pas changer d'avis sur mon orientation professionnelle (bon, OK de toute façon c'est un peu tard !).
Ce livre est intéressant, drôle, émouvant et facile à lire.
Livre emprunté à la