Quatrième de couverture :
Les cheveux rouges et les yeux verts, elle se trouve sur la rampe de tri à Auschwitz. Elle survit. Une fois, deux
fois, juste parce qu'elle sait saisir l'occasion, juste parce qu'elle n'a pas le choix. Hanka se fait prostituée dans un bordel militaire.
D'une écriture limpide, sur le fil du rasoir, Arnost Lustig imagine le destin peu ordinaire d'une jeune fille qui, face à l'inattendu, choisit coûte que coûte la vie et
l'espoir.
Mon avis :
Elle a quinze ans et devient prostituée dans un bordel militaire pour sauver sa vie, son ventre est tatoué
Feldhure "Putain aux armées".
Il faut absolument qu'elle cache sa judéité aux soldats qui viennent la voir, c'est parfois très risqué surtout quand ils la questionnent. Cela se produit quand elle doit recevoir des officiers
qui restent plus longtemps que les simples soldats.
Ce que j'ai trouvé terrible, c'est le nombre d'hommes avec leurs noms qui sont cités de temps en temps pour rythmer les jours qui passent, on imagine ses journées qui devaient être horribles "Douze : Jürgen Henning, Werner Heinz Ziegler, Erhard Kessel-Mahn, Heinz Fesl, Noel Schulte, Gerd Siemens, Franz Otto Schröder, Oskar Herder-Altmann, Helmuth Krantz, Otmar Bartelsmann, Kurt Biedenkopf, Reinhard Eich-Ochmanek." p.389
J'ai été gênée par le côté un peu décousu de l'histoire, la deuxième partie démarre alors qu'elle est sortie du bordel mais on y revient quand même par la suite, idem pour les parties suivantes à chaque fois on découvre un peu de sa vie 'après' mais à chaque fois on revient dans la période qu'elle a passé au bordel. Du coup j'ai trouvé que c'était un peu trop confus.
Une phrase qui m'a marquée "Une âme chez qui la mémoire luttait avec l'oubli" p.475
L'avis de Pimprenelle plus enthousiaste que le mien.
Livre emprunté à la