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Quatrième de couverture :
« Les mots des autres m’ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions.
Jusqu’à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’écrire. Le suicide d’Alex m’a transpercée de chagrin, m’a mise aussi dans une colère folle. Parce qu’un suicide, c’est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux.
Moi, je ne voulais pas me taire.
Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s’est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j’ai eu de l’avoir comme frère, m’a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation.
Je désirais inventer une manière joyeuse d’être triste.
Les morts peuvent nous rendre plus libres, plus vivants. » O. L.
Mon avis :
L'auteur de ce livre est visiblement connue, Télématin, France Inter, Elle... mais comme ce n'était pas le cas pour moi j'aurais préféré, comme souvent, que quelqu'un d'autre lise son texte. Ceci dit elle lit bien quand même je le reconnais, elle prend simplement une voix une peu trop douce à mon goût.
Entre tristesse et nostalgie, cette histoire familiale m'a parfois fait replonger dans l'époque de ma jeunesse, les années 70.
L'écriture est sans doute bénéfique en cas de deuil mais je trouve quand même que ce roman est vraiment très intime et personnel, donc un peu dérangeant pour moi.
Et forcément ce n'est pas très gai.
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