La lecture est ma passion et elle ne s'arrange pas avec l'âge pour mon plus grand plaisir.
Quatrième de couverture :
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée.
Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte.
En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
Mon avis :
J'ai pris plaisir à lire ce livre et à suivre ce jeune homme, il évolue tout au long de l'histoire, il mûrit et prend enfin sa vie en main.
Le voyage dont il est question l'emmène dans un pays qui n'est pas nommé, j'aurais bien vu les scènes se passer dans le Sud de la France mais cela pourrait aussi être l'Espagne, le Portugal, c'est curieux de ne pas le savoir, mais ce n'est pas du tout gênant pour l'histoire.
J'ai aimé tous les passages où il parle des fleurs et de sa passion pour leur culture, j'aurais aimé qu'il y en ait un peu plus contrairement aux passages avec sa petite fille qui étaient un peu longuets par moment.
Ses souvenirs et son lien privilégié avec sa maman sont touchants, et j'ai apprécié aussi le contact qu'il garde avec son père malgré la distance.
Un livre qui ne me laissera pas forcément un souvenir impérissable mais qui est plutôt agréable.
Livre prêté par une copine
catégorie végétal