![]() |
Quatrième de couverture : Marina a la fragilité d'une jeune fille et un fils de deux ans, Marco. Une maternité qu’elle n’assume pas : elle se sent maladroite, impatiente, brutale. Pour se reposer, elle loue un appartement dans les Dolomites et part avec l’enfant… Manfred est le propriétaire de cet appartement. Sa mère les a abandonnés, lui, son père et ses frères, puis sa femme l'a quitté. Il est aigri et misogyne. Ils n'ont rien pour se plaire, sinon un noyau de solitude qu'ils partageront, brutalement quand la nuit vient, alors que montent le désir et l'absence de l'autre. Dans ce roman écrit à deux voix, Cristina Comencini fait jaillir du silence des personnages, du paysage minéral qui les entoure, une prose enivrante et désespérée. |
Mon avis :
Voici typiquement le genre de livre que je lis sans déplaisir et une fois arrivée à la fin je me rends compte que j'ai bien
aimé, c'est curieux.
Les voix des deux personnes apparaissent chacune leur tour et parfois on passe de l'une à l'autre sans s'en rendre compte. Marina et Manfred sont assez torturés et bousculés par la vie, leurs sentiments. On se demande s'ils vont finir par se rencontrer vraiment.
Il faut dire que Manfred n'est pas facile et que Marina ne l'est pas moins dans un autre domaine. Elle a beaucoup de mal à s'occuper de Marco son petit garçon et à l'aimer, d'ailleurs elle l'appelle toujours "l'enfant". De con côté Manfred a un problème avec les femmes, abandonné par sa mère puis par sa femme, il leur en veut et il est assez intransigeant envers Marina et le comportement qu'elle a avec son enfant.
J'ai aimé ce pays montagneux dans lequel se passe cette histoire, les personnages rudes et sincères. L'auteur nous fait découvrir peu à peu la vie de chacun des personnages principaux et peu à peu on comprend le pourquoi de leur comportement.
Un livre de plus en plus prenant au fil des pages.
L'avis de Clara.
Livre du prix des lecteurs
du Livre de Poche