Quatrième de couverture :
On nous l'avait promis. Juré. Que les nouveaux ouvrages jamais ne céderaient.
Solides comme le roc. Plus forts encore que le barrage Hoover - un rempart infrangible.
On nous l'avait promis et bêtement j'y ai cru.
Zola ! sois maudite ! Zola, tu étais mère, comment as-tu pu t'aveugler à ce point ?...
Mon enfant est loin depuis longtemps. Dieu merci, mon enfant vit au loin.
Au nord. Mon enfant a préféré le froid où jamais la sueur ne trahit en auréoles fautives sous les bras.
Il avait raison, ce pays sous la mer ne vaut rien. Nos métiers ne valent rien. Nos maisons de bois ne valent rien.
Mais ce piège est le mien, c'est là que je vis, c'est ma maison, mon cabanon, je
n'ai qu'elle, elle et Lady.
Août 2005, delta du Mississippi : l'ouragan Katrina s'abat sur La Nouvelle-Orléans. Les digues cèdent sur le lac Pontchartrain et les quartiers modestes sont engloutis.
La catastrophe touche de plein fouet la communauté noire. Tandis que ses voisins attendent des secours qui mettront des jours à arriver, l'institutrice Zola Jackson s'organise chez elle pour sa
survie.
L'eau continue de monter, inexorablement.
Du ciel, les hélicoptères des télévisions filment la mort en direct.
Réfugiée dans le grenier avec sa chienne Lady, Zola n'a peut-être pas dit son dernier mot.
Sous la plume de Gilles Leroy, Zola Jackson, femme de trempe et mère émouvante, rejoint le cercle des grandes héroïnes romanesques.
Mon avis :
Cette Zola est une femme de caractère et une maman qui adore son fils. Durant l'ouragan Katrina elle se retranche dans sa maison et repense à sa vie.
C'est une femme âgée qui a été institutrice et qui a un fils qui a réussi dans les études, ce dont elle est très fière.
Elle possède une sacrée force de caractère, et on découvre des pans de sa vie intercalés avec l'évolution de l'ouragan.
C'est un livre qui parle d'amour, de volonté, de différence... et d'ouragan.
Zola refuse les secours car ils ne veulent pas emmener son chien avec elle.
Va-t-elle s'en sortir, coincée dans son grenier avec son chien ?
C'est très bien écrit car j'avais l'impression de les sentir ces odeurs infectes pendant l'inondation, de sentir aussi cette terreur qui aurait été la mienne dans une telle situation.
J'ai aussi découvert que des quartiers pauvres avaient été ignorés pendant cette catastrophe, et que les médias venaient assister à tout ça en spectateurs.
Un livre assez court mais intense.
D'autres blogueurs en parlent chez BOB.
Livre emprunté à la