Quatrième de couverture : Une piscine tranquille, au coeur d'une sage résidence romaine. Une piscine vers laquelle convergent tous les regards, parfois indiscrets. Une piscine où Filippo consent à descendre de temps à autre sur son fauteuil roulant, accompagné de "l'Indispensable", le fidèle Péruvien au service de sa famille depuis des lustres. Villa Magnolia est semblable à un petit bourg, tout le monde s'y connaît... Mais lors d'une chaude matinée d'été, survient un inconnu, un nouveau locataire. |
Au bord du bassin, l'homme exhibe son dos traversé par trois horribles cicatrices. Quelques jours plus tard il intervient manu militari pour défendre une résidente agressée par deux voyous que l'on retrouvera par la suite carbonisés dans leur voiture... Mais qui est cet énigmatique individu? Et pourquoi devient-il peu à peu nécessaire à tous? Avec ce roman brillant, Luigi Carletti nous entraîne dans une comédie à l'italienne qui flirte avec le polar.
Mon avis :
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en empruntant ce livre et pour finir ce fut plutôt une
bonne surprise.
Ce roman est presqu'un huis-clos dans une résidence romaine de petits immeubles chics pour gens fortunés. Filippo est en fauteuil roulant et observe ce qui se passe dans la résidence, il est
intrigué par un nouvel arrivant. Il mène son enquête. Mais lequel des deux est en prison ?
Peu à peu le lecteur découvre qui est ce nouvel habitant mais également qui est Filippo, pourquoi il est en fauteuil, quelle est sa vie d'homme blessé. Des liens vont se tisser entre ces deux
personnages, ils vont s'étudier, s'apprécier. D'autres personnages, assez nombreux, gravitent autour d'eux, vont être mêlés à cette histoire de différentes façons.
J'ai aimé cette atmosphère, ce soleil d'Italie, les secrets qui pointent le bout de leur
nez, des évènements inquiétants, des personnages mystérieux. Une histoire que j'ai trouvée bien menée, originale, cela change des polars habituels. Je me suis laissé porter par le rythme
caniculaire de ce roman et un petit plongeon dans la piscine n'aurait pas été pour me déplaire !