Quatrième de couverture :
He Zizhen me mit au monde en novembre 1932. Année du Singe.
Les astrologues prétendaient jadis que les hommes-singes sont d'aimables vivants, insouciants et agiles. Tout le contraire de moi.
Je suis né à Tingzhou, dans l'ouest du Fujian, petite ville presque tropicale au bord d'un fleuve boueux.
Le parti communiste y avait relégué mon père Mao pour des motifs que je parvins à
élucider plus tard.
En me découvrant, eut-il ce sourire que l'on voit sur ses portraits qui ont envahi nos villes jusqu'à l'écoeurement ? J'en doute.
On m'appela Mao Xiao, Petit Mao.
Fondé sur une connaissance approfondie de l'histoire chinoise, servi par une écriture inspirée, Petit Mao réussit à faire entendre la voix d'un enfant puis d'un homme confronté au mystère de son
identité et à l'absurdité de la vie.
Mon avis :
Petit Mao ne possède qu'une photo de ses parents qu'il ne connaît pas.
Il a été adopté à l'âge de deux ans et entretient une relation très forte avec son père adoptif qui lui raconte son histoire et celle de ses parents.
Il veut retrouver ses origines et par deux fois il s'en va à travers le pays pour essayer de les retrouver et les rencontrer.
Mais l'histoire et les évènements se mettent en travers de son chemin.
Ce livre m'a permis de redécouvrir l'histoire de la Chine à travers celle de Petit Mao, certains passages sont assez durs et violents.
J'ai trouvé ce livre intéressant et en même temps riche de cette belle relation entre Petit Mao et Wang Yi son père adoptif.
Livre emprunté à la