Quatrième de couverture :
Les vies imaginaires ne sont pas toujours les moins raisonnables.
Mon avis :
Eugène est né à 6 mois de grossesse, il a vécu 6 jours, et c'est son papa qui évoque cette tranche de vie.
J'étais un peu inquiète de lire ce livre, du coup j'ai enfilé ma carapace et je n'ai pas un avis aussi enthousiaste que d'autres blogueuses. J'ai aimé certaines choses d'autres moins.
J'ai aimé quand il parle des visites au service des prématurés où se trouve son fils. J'ai été très très émue quand il va voir son fils et que d'une main il lui caresse les jambes et de l'autre il prend des photos. J'ai été bouleversée par le récit de la mort de son fils. Les choses sont dites simplement et c'est d'autant plus fort. J'ai été sensible à ce rapport qu'il a avec l'odeur du savon qu'il employait avant de rendre visite à Eugène. J'ai aussi été touchée par le lien avec son grand-père qui est en fin de vie. Il en ressort aussi un grand amour pour sa femme malgré son mutisme depuis le choc du décès d'Eugène. Et j'ai aimé la lettre de la maman à la fin du livre.
Je me rends compte que j'ai quand même aimé beaucoup d'éléments de ce livre.
J'ai moins aimé cette façon qu'il a de dire 'elle' quand il parle de sa femme. On ne connaît d'ailleurs ni le prénom de la maman ni celui du papa. J'ai été gênée par cette inscription à la crèche et la recherche des familles dont les enfants auraient été les petits amis de son fils. Je n'ai pas trop accroché aux passages de sa jeunesse intercalés dans l'histoire.
En fait il y a de nombreux éléments que j'ai aimé, donc j'ai apprécié ce livre plus que je ne le pensais au départ.
Les avis de Keisha, calypso, restling, la ruelle bleue, clara, George
Un grand merci à pour ce partenariat
1% réalisé ! 7 livres de la rentrée littéraires lus.