Quatrième de couverture :
Comment vivre plus librement la joie quand les passions nous tiennent ? Comment oser un peu de détachement sans éteindre un coeur ? Eprouvé dans sa chair, Alexandre Jollien tente ici de dessiner un art de vivre qui assume ce qui résiste à la volonté et à la raison. Le philosophe se met à nu pour ausculter la joie, l'insatisfaction, la jalousie, la fascination, l'amour ou la tristesse, bref ce qui est plus fort que nous, ce qui nous résiste... Convoquant Sénèque, Montaigne, Spinoza ou Nietzsche, il explore la difficulté de pratiquer la philosophie au coeur de l'affectivité. Loin des recettes et des certitudes, avec Houei-neng, patriarche du bouddhisme chinois, il découvre la fragile audace de se dénuder, de se dévêtir de soi. Dans l'épreuve comme dans la joie, il nous convie à renaître à chaque instant à l'écart des regrets et de nos attentes illusoires. Cette méditation inaugure un chemin pour puiser la joie au fond du fond, au plus intime de notre être.
Mon avis :
Quand j'étais au lycée je n'aimais pas trop la philo, 8/20 de moyenne pendant toute l'année et à ma grande surprise j'ai bien réussi l'épreuve le jour du bac. Bref !
Mes cours de philo étant très lointains je ne saurais disserter correctement sur le sujet du livre, en revanche je vais vous citer les passages qui m'ont le plus marquée.
"Pourquoi gâcher la joie, se détourner de la richesse du réel pour ne voir que ce qui manque ?" p.39
"Tout se passe comme s'il fallait apprendre à savourer, à apprécier ce que procure l'instant (cette bouchée de pain, ce verre de sirop), alors qu'une pente naturelle m'entraîne presque toujours ailleurs. Je suis bien ici, mais ce serait encore mieux si ... : je n'ai pas fini mon assiette que, déjà, je louche sur le dessert." p.83
"Peu importent les blessures, les faux pas, le chaos. Tant pis si je ne suis pas à la hauteur de mes rêves, pourvu que je garde le cap, dans la joie." P.140
"Puis, relire la journée pour y découvrir tout ce que j'ai reçu de bon et qui, trop souvent, passe pour acquis et relève de la routine. Le merci ne tient pas de la politesse mais d'une audacieuse ouverture à la joie, d'un regard qui s'ouvre, recueille et se nourrit." p.147
"Se divertir, être totalement dans l'instant, sans se charger des souffrances du lendemain." p.162
Les passages que j'avais notés ne me surprennent pas, tout est très terre à terre et me parle beaucoup plus qu'un long discours philosophique. Mais dans ce genre de livre je crois que chacun peut y trouver des idées intéressantes à appliquer dans sa vie. J'essaie, même si ce n'est pas toujours facile.
Vous pouvez aller visionner en cliquant ICI un extrait de l'émission La grande librairie avec Alexandre Jollien, il est handicapé physique et a vécu pendant dix-sept ans dans une institution spécialisée. Je trouve qu'il est plutôt sympa et qu'il a de l'humour.
Livre du club de lecture
avec mes copines
catégorie métier
verobrode.over-blog.com 27/05/2011 17:19
Sandrine(SD49) 28/05/2011 09:14
Asphodèle 27/05/2011 10:29
Sandrine(SD49) 27/05/2011 16:45
Alex-Mot-à-Mots 27/05/2011 08:38
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saxaoul 26/05/2011 21:07
Sandrine(SD49) 27/05/2011 07:35
gambadou 26/05/2011 20:28
Sandrine(SD49) 27/05/2011 07:34