Quatrième de couverture : |
Quand cette dernière lui suggère de se désennuyer en écrivant de la Chick Lit, de la littérature de poulette - genre qui lui conviendrait parfaitement, glisse la perfide -, Yaël est piquée au vif : elle écrira, oui, mais sur la filleule de Keynes, son économiste préféré, qui était aussi la nièce de Virginia Woolf, son écrivain préféré. Bien consciente que la figure d'Angelica Garnett, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, lui tend un étrange miroir, elle se lance à corps perdu dans des recherches sur cette petite fille qui a grandi solitaire parmi les grandes figures de Bloomsbury, qui a vécu bien malgré elle la vie quasi communautaire de ces fantasques intellectuels des années vingt et assisté à leurs expériences sexuelles. À travers la vie d'Angelica, c'est bientôt la sienne propre que contemple Yaël, celle de ces enfants des années soixante-dix curieusement frustrés que leurs parents n'aient pas renoncé à leurs utopies. Le constat est acide et sans illusion. Le Journal de Yaël Koppman devient alors, sous couvert d'un aimable récit autobiographique, le roman au vitriol d'une génération qui, si l'on en croit l'exemple de Yaël, finira par trouver son équilibre.
Mon avis :
Je me sens bien seule aujourd'hui .... avec mon avis négatif sur ce livre. Tous les avis que j'ai lus sont vraiment positifs, il ne devait pas être fait pour moi voilà tout.
Écrit sous la forme d'un journal, comme le dit le titre, je pensais que cela allait me plaire. Mais j'ai
coincé dès la page 23 avec ces quelques lignes qui m'ont paru bien embrouillées : "Angelica Gartnett [...] Son père, Duncan Grant, était peintre. A
l'époque où elle fut conçue, il vivait avec sa mère, Vanessa Bell, peintre elle aussi, et avec David Garnett, écrivain et amant de Duncan, qui deviendrait plus tard le mari d'Angelica [...]. Le
parrain d'Angelica était Maynard Keynes, sa tante Virginia Woolf. Son père, avant d'être l'amant de son futur mari, avait été celui de Keynes, de Lytton Strachey et d'Adrian Stephen, le frère de
Vanessa et Virginia". p.23
Yaël veut écrire un roman chick-litt sur Angelica Gartnett, dès qu'il
en était question j'étais complètement perdue et avais beaucoup de mal à savoir qui était qui.
D'un autre côté on découvre la vie de Yaël, les trentenaires en mal d'hommes, style Bridget Jones, ne m'attirent pas particulièrement et j'ai eu bien du mal à m'attacher à ce deuxième pan de l'histoire.
Donc, entre ces deux thèmes du livre je dois bien avouer que je l'ai lu en diagonale après avoir vainement essayé de m'accrocher.
Allez lire d'autres avis c'est impératif ! chez Brize, Malice, Clarabel, Florinette, Papillon.
Livre emprunté à la |
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