Quatrième de couverture : Succès phénoménal aux Pays-Bas, alliance détonante d'une comédie de mœurs à l'humour ravageur et d'un roman noir à la tension implacable, Le Dîner dresse le portrait de notre société en pleine crise morale. Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d'Amsterdam. Hors-d'œuvre : le maître d'hôtel s'affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances en Dordogne. Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants. |
Car leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe. Un café, un digestif, l'addition. Reste la question : jusqu'où irions-nous pour préserver nos enfants ?
Mon avis :
Dès le début j'ai été happée par cette histoire car les informations sont données au compte-goutte et on sent très vite qu'il y a un drame sous-jacent. Derrière un repas au restaurant qui pourrait être banal se cache une histoire qui fait froid dans le dos.
J'ai trouvé sympa que les différentes parties du livre portent le nom d'une des parties du repas (l'apéritif, l'entrée, le plat, le dessert, le digestif, le pourboire). Ce dîner au restaurant ne va pas être des plus détendus.
On ne sait pas trop qui sait quoi et de nombreux retours en arrière nous permettent d'en apprendre plus sur les faits et les personnages impliqués, et de comprendre pourquoi on en est arrivé là.
Pour finir c'est une histoire terrible qui nous est racontée là, et ce n'est pas le meilleur côté d'une famille heureuse qui nous est présenté.
Une lecture facile mais assez terrible, le sujet porte à réflexion, que ferions-nous dans ce cas-là ? Jusqu'où serions-nous capables d'aller ?
Livre emprunté à la |