Quatrième de couverture :
À l’heure trouble avant la tombée de la nuit, un enfant disparaît sans laisser de trace dans les brouillards d’une petite île de la Baltique. Vingt ans plus tard, une de ses chaussures est mystérieusement adressée à son grand-père. Qui a intérêt à relancer l’affaire ? Pourquoi toutes les pistes mènent-elles à un criminel mort il y a longtemps ? Dans une oppressante atmosphère de huis-clos, une étrange histoire de deuil, d’oubli et de pardon, hantée par les ombres du passé.
Mon avis :
L'heure trouble : c'est le crépuscule, l'heure des histoires horribles.
Dans ce pays, le brouillard peut être terrible et le petit Jens, six ans, en fait les frais. Il se perd puis disparaît. Cela se passe en 1972 mais vingt ans après cette affaire refait surface alors que la mère ne s'est jamais remise de la disparition de son fils.
"Je ne fais pas l'intéressant dit-il. Je pense seulement qu'il vaut mieux raconter les histoires à son propre
rythme. Autrefois on prenait son temps, maintenant il faut que tout aille vite." p.189
Ainsi que le dit le grand-père de Jens, cette histoire prend son temps, on suit les différents personnages qui composent cette affaire à une époque
précédant la disparition de l'enfant ainsi que vingt ans après.
Tout se met en place très progressivement, les liens se tissent et se retissent entre Julia (la maman de Jens) et Gerlof, le grand-père.
Les personnages principaux sont assez attachants et cette histoire très intrigante.
J'avais déjà beaucoup aimé L'écho des morts du même auteur et il faut que j'aille voir s'il a écrit d'autres romans car j'aime ses livres.
Livre emprunté à la