Quatrième de couverture :
Babakar est médecin. Il vit en Guadeloupe, seul avec ses souvenirs et ses rêves de jeunesse. Mais le hasard,
ou la providence, place une enfant sur sa route et l'oblige à renouer avec la vie et ses espoirs.
La petite Anaïs n'a que lui. Sa mère, une réfugiée haïtienne, est morte en la mettant au monde. Babakar veut
lui offrir un autre avenir. Ils s'envolent pour Haïti, à la recherche de la famille de l'enfant, une tante, des grands-parents peut-être, qui pourraient lui raconter son histoire. Là-bas, ils
vont aussi croiser un cuisinier libanais, une femme peintre qui n'a jamais peint un seul tableau de sa vie, et surtout le fantôme d'une Antillaise aux yeux bleus.
Un roman envoûtant, traversé par les destinées de trois personnages, entre l'Afrique, les Antilles et Haïti.
Trois hommes en quête d'eux-mêmes, liés par une indéfectible amitié et qui se débattent pour s'affranchir de leur passé.
Mon avis :
J'ai aimé ce livre qui m'a fait voyager. L'auteur nous emmène en Afrique, en Guadeloupe et en Haïti, c'est très dépaysant. La trame principale du livre est l'histoire de Babakar mais dès qu'il parle d'un autre personnage, on en découvre aussi la vie. On découvre ainsi une profusion de personnages mais le livre est organisé de telle façon que cela n'est pas gênant, j'ai réussi à tout suivre sans trop m'emmêler.
Ce livre est facile et agréable à lire même si les histoires des personnages ne sont pas très gaies, il est en effet beaucoup question de déracinement, d'exil, d'attentats, de meurtres, de disparitions suspectes.
Babakar est un personnage attachant qui traverse des pays martyrisés par la guerre, il n'a pas la vie facile mais ne se laisse pas abattre.
Une belle lecture, de beaux personnages, j'ai donc passé un bon moment.
Je n'ai rien lu d'autre de cet auteur et je suis donc contente de cette découverte.
Les avis de Clara, Mirontaine, Stephie et Schlabaya.
J'ai reçu ce livre grâce au partenariat avec les éditions JC Lattès sur le site de
BOB. Le partenariat sur BOB permet de recevoir un livre offert par un éditeur avec en
contrepartie une critique sur mon blog. Merci aux éditions JC Lattès.