Quatrième de couverture :
Cent ans retrace la vie de plusieurs générations de femmes. Celle de Sara Susanne, de sa fille Elida, et de sa petite-fille, Hjordis. On y découvre les hommes qu'elles ont voulus, ceux qu'elles ont eus et les nombreux enfants auxquels elles ont donné naissance.
La petite Herbjorg, elle, appartient à la quatrième génération de la famille. Son histoire est celle d'une fillette qui se cache dans une grange pour échapper à son regard à lui. Elle possède un carnet et un crayon jaune qu'elle taille avec un petit canif. Sa seule issue est d'écrire pour mieux gommer les embûches trop tôt tendues par la vie. Et filer vers l'avenir comme on grimpe aux arbres pour approcher les oiseaux.
Mon avis :
Ce livre est composé de six cahiers, et on passe alternativement de la vie de Sara Suzanne (l'arrière grand-mère), à celle d'Elida (la grand-mère) puis celle d'Hjordis (la mère).
Au début de chaque cahier on découvre un peu de la vie de l'arrière petite-fille avec un lui qui a l'air terrible et qu'elle ne nomme pas, et ce n'est qu'à la toute fin du livre qu'on découvre qui est cette arrière petite-fille qui nous a raconté toute l'histoire de sa famille.
Mon avis est mitigé car j'ai adoré certains cahiers et j'ai beaucoup moins accroché aux autres. J'ai beaucoup aimé la vie de Sara Suzanne (l'arrière grand-mère) et notamment toute l'histoire concernant sa participation à une peinture comme modèle. C'est un pasteur qui la peint et ils en profitent pour parler, de la vie, des choix, du devoir, leur relation évolue peu à peu et ils se confient l'un à l'autre. C'est mon passage préféré de ce livre.
Pour le reste je suis moins enthousiaste, toutes ces femmes ont eu beaucoup d'enfants et je me mélangeais un peu dans tous ces prénoms, surtout en passant d'une partie à l'autre, je ne savais plus trop qui était qui.
J'ai moyennement aimé tout ce qui concerne la vie d'Elida (la grand-mère) et son mari Fredrick, il est malade et doivent quitter leur maison pour qu'il puisse se faire soigner.
Et je n'ai pas du tout aimé la fin du livre, il y a d'abord toute une série de lettres entre Hjordis (la mère) et son amoureux, d'une longueur...... enfin les lettres sont courtes mais il y en a beaucoup et cela n'apporte pas grand chose à l'histoire. Suite à ces lettres le livre se termine de façon un peu abrupte à mon goût, on apprend le prénom de celle qui nous a raconté toute l'histoire et puis voila, c'est fini. La boucle est bouclée mais je ne m'attendais pas à ce que cela se termine de cette façon.
Mon avis se situe entre celui de Clara (enthousiaste) et celui de Canel (abandon).
Livre prêté par une copine de chorale : Merci !