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Résumé :
1900, Exposition Universelle de Paris. Aileen Bowman, trente-cinq ans, journaliste, célibataire, est venue couvrir l’événement pour le New York Tribune. Née d’un baroudeur anglais et d’une française utopiste, élevée dans le décor sauvage des plaines du Nevada, Aileen est une femme affranchie de tout lien et de toute morale, mue par sa passion et ses idéaux humanistes.
Au fil d’un récit qui nous immerge au cœur de la ville en chantier, du métropolitain naissant aux quartiers des bordels chers aux peintres, la personnalité singulière d’Aileen se confond avec la ville lumière. Un portrait en miroir qui dessine la toile du monde, de l’Europe à l’Amérique, du XIXe et au XXe siècle, du passé d’Aileen à un destin qu’elle n’imagine pas.
La Toile du monde possède le souffle sensuel et l’énergie des grands romans qui plient la réalité aux dimensions du rêve. Après Trois mille chevaux-vapeur et Équateur, Antonin Varenne signe une œuvre saisissante et confirme la singularité de son talent.
Mon avis :
Du côté du lecteur : il lit bien, son ton est agréable. J'ai pourtant regretté à de nombreuses reprises que ce ne soit pas une femme qui lise se roman. En effet, le personnage principal est une femme, c'est dommage car je crois que cela aurait apporté un plus au texte.
Du côté du texte : Je ne suis pas une adepte des descriptions et peut-être encore moins en lecture audio. Alors évidemment l'exposition universelle de Paris en 1900 se prête à de nombreux détails, à de nombreuses explications, l'auteur dit dans l'entretien qu'il ne voulait pas que cela prenne la place du romanesque. Cela fonctionne sans doute pour de nombreux lecteurs mais pour moi c'était un peu trop surtout dans la première partie du roman.
En revanche j'ai vraiment aimé la partie romanesque et le personnage d'Aileen. Cette jeune femme moderne, avec ses pantalons, ne laisse pas indifférent. Sa vie est hors norme pour l'époque et elle va au bout de ses idées.
Il sera sans doute dans le milieu de mon classement pour le prix Audiolib 2019.
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