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Quatrième de couverture :
Au milieu des années 1950, Mathilde sort à peine de l'enfance quand la tuberculose envoie son père et, plus tard, sa mère au sanatorium d'Aincourt. Cafetiers de La Roche-Guyon, ils ont été le coeur battant de ce village des boucles de la Seine, à une cinquantaine de kilomètres de Paris.
Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple aimant est ruiné par les soins tandis que le placement des enfants fait voler la famille en éclats, l'entraînant dans la spirale de la dépossession. En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui par insouciance, méconnaissance ou dénuement tardent à solliciter la médecine.
À l'âge où les reflets changeants du fleuve, la conquête des bois et l'insatiable désir d'être aimée par son père auraient pu être ses seules obsessions, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse, et préserver la dignité de ses parents, retirés dans ce sanatorium - modèle architectural des années 1930 -, ce grand paquebot blanc niché au milieu des arbres.
À travers un roman solaire, porté par le regard d'une adolescente rebelle heurtée de plein fouet par le réel, Valentine Goby poursuit son travail sur le corps dans l'Histoire, le rôle des femmes face à l'adversité, leur soif de liberté.
Mon avis :
Après mon coup de cœur pour Kinderzimmer (ici) j'avais hâte de découvrir ce nouveau titre de Valentine Goby.
Ce roman est l'histoire de l'amour immense de Mathilde pour son papa alors qu'il l'appelle mon p'tit gars. Elle devient donc un garçon manqué et fait tout pour attirer l'attention de son père.
L'enfance de Mathilde est heureuse, entre sa famille et le Balto que tiennent ses parents.
Puis vient la maladie, la famille éclatée, l'éloignement de leurs connaissances, la solitude et une charge bien lourde qui pèse sur les épaules de la jeune Mathilde.
J'ai beaucoup aimé toute la première partie puis j'ai peiné sur le deuxième tiers et mon intérêt est ensuite revenu.
Je n'ai pas réussi à me laisser toucher par tous leurs problèmes, je suis restée à l'extérieur de l'histoire et j'ai trouvé que c'était un peu long.
Cela reste néanmoins une belle histoire d'amour filial mais aussi d'amour entre les parents de Mathilde mais j'ai été gênée par l'insouciance des parents vis à vis de leurs enfants.
Un coup de cœur pour de nombreux lecteurs mais pas pour moi, hélas !
Pour voir des photos du paquebot dans les arbres qui a réellement existé car c'est tiré d'une histoire vraie, c'est par ici.
Merci à Priceminister pour les matchs de la rentrée littéraire
Noukette 22/10/2016 12:46
Sandrine(SD49) 23/10/2016 20:57
Valérie 19/10/2016 21:18
Sandrine(SD49) 20/10/2016 18:59
Saxaoul 18/10/2016 09:08
Sandrine(SD49) 18/10/2016 19:04
krol 17/10/2016 20:16
Sandrine(SD49) 18/10/2016 19:03
Sylire 16/10/2016 21:44
Sandrine(SD49) 17/10/2016 20:05