Quatrième de couverture : «Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l'été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi.» Ainsi commence la réponse - combien tardive - de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu'il aima, aussi brièvement qu'ardemment, d'un amour impossible. Et c'est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l'âpre existence qui fut la sienne tout au long d'un monologue saisissant de vigueur. |
Car Bjarni est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d'attention émerveillée à la nature sauvage.
Ce beau et puissant roman se lit d'une traite, tant on est troublé par l'étrange confession amoureuse d'un éleveur de brebis islandais, d'un homme qui s'est lui-même spolié de l'amour de sa vie.
Mon avis :
Autant de lire de suite, je n'ai pas aimé ce livre. Il est court et pourtant j'ai fait une pause au milieu pour ne pas l'abandonner.
Je n'ai pas du tout été touchée par l'histoire de cet homme, j'ai eu l'impression qu'il racontait ce qui lui passait par la tête : son élevage de brebis, ses rencontres avec Helga, des passages de sa vie.
Ce qui m'a fait rire : Le vertige glucosé du désir...
Ce qui m'a étonnée : Il compare la beauté d'Helga à la découverte de son nouveau tracteur...
Ce qui m'a énervée : Les seins et les fesses d'Helga, c'est tout ce qui l'intéresse...
Je fais donc partie des déçues, tant pis.
Livre emprunté à la |
10/12 |