Quatrième de couverture : Au revoir là-haut « Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d'avantages, même après. » Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu'amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts... Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, |
Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l'abomination érigée en vertu.
Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.
Mon avis :
Albert et Edouard se rencontrent sur un champ de bataille le 2 novembre 1918. La guerre est presque finie, l'évènement qui les fait se rencontrer va les rapprocher et tisser des liens forts entre eux.
Le lieutenant Pradelle est également partie prenante dans cette rencontre, il n'est d'ailleurs pas tout net.
J'ai aimé l'histoire des deux poilus, ils sont attachants, on se rend bien compte des problèmes qu'ils ont pu rencontrer après la démobilisation : précarité, vie difficile, souvenirs.
En revanche, la partie qui met en scène le lieutenant Pradelle prenant part à des faits peu glorieux, m'a paru longue et je dois avouer que j'ai même lu une partie du livre en accéléré.
Je suis donc globalement déçue par cette lecture. Tant pis.
Livre emprunté à la |
2/6 |